Rénovation des Grèves: la ballade des gens malheureux

Publié le 6 mars 2006 par Colombes.pense

L’ACTIFS, association d’habitants des Grèves, dans une pétition qu’elle va faire circuler dans ce quartier dès cette semaine est décidé à faire entendre sa colère sur l’absence de rénovation de son quartier. Elle lance une pétition pour forcer Mme le Maire et sa municipalité à enfin retrousser leurs manches sur ce dossier qui prend la poussière.

Je vous en donne lecture :

"Depuis avril 2004, Mme le Maire a souhaité, lors d’une rencontre avec l’association ACTIFS, faire dans ce quartier un véritable projet de Rénovation Urbaine, avec concertation et participation des habitants.

En octobre 2004, une réunion d’information et de présentation d’un projet a été soumis à la population, sans véritable concertation. Raison évoqué : l’urgence de présenter le dossier à l’ANRU afin d’obtenir des financements.

Une rencontre publique a eu lieur en avril 2005. Le projet présenté est largement contesté mais ; Mme le Maire s’engage à « continuer la concertation…»

Depuis plus d’un an, nous allons d’annonces en annonces, de promesses en promesses, sans aucune information officielle auprès des habitants. Les travaux promis en avril 2005 qui devaient commencer en octobre ne voient toujours pas le jour…

De plus, malgré la communication de Mme le Maire et de sa majorité sur « dialogue et concertation », les nombreuses démarches qu’elles soient associatives ou personnelles, nous n’obtenons plus de réponses à nos courriers, à nos demandes de rendez-vous.

Nous sommes citoyens de Colombes ou pas ?"

Force est de reconnaître que la municipalité ballade les habitants de l’ensemble de cités périphériques qui s’étendent du Petit Colombes au Fossés-Jean. La Ville a elle seule ne peut certes supporter la totalité des coûts de la refonte de ses quartiers mais chacun comprendra la prudence et les silences de l’Etat face à une quasi absence de réflexion municipale sur des perspectives concertées de développement urbain harmonieux. Pour ne pas perdre la face, la municipalité s’est donnée au dernier conseil municipal la possibilité d’alourdir l’endettement de notre Ville à des niveaux qu’elle jugeait auparavant insupportables.